Le député de Jonquière et porte-parole du Bloc Québécois en matière de Ressources naturelles, Mario Simard, maintient la pression pour qu’Ottawa compense l’entreprise saguenéenne, l’équipementier de l’aluminium STAS inc., qui avait des contrats en cours en Russie au moment de l’invasion illégale de l’Ukraine. Il soutient que le gouvernement fédéral connaît la voie à suivre pour résoudre l’enjeu : créer un Fonds sectoriel dédié à l’aluminium financé par une dette du fédéral envers nos PME.

 

« Depuis 2020, le Bloc Québécois exige que les contre-tarifs perçus par Ottawa sur les produits américains de l’aluminium, dans le cadre de la négociation de l’ACEUM, soient reversés à l’industrie québécoise de l’aluminium. Avec la Table régionale de concertation en aluminium, nous avons proposé la création d’un Fonds sectoriel de 120 millions $ dédié à la transformation au Québec, alors que ces sommes reviennent de droit aux entreprises québécoises affectées par le protectionnisme américain. Aujourd’hui, je propose que ce fonds puisse indemniser STAS inc. aux prises avec les conséquences des sanctions russes. STAS inc. est tout à fait légitimée de bénéficier d’un soutien d’Ottawa dans le contexte actuel et le Fonds de 120 millions $ est destiné à cette fin! » a déclaré Mario Simard.

 

Dans le cadre des mesures de représailles imposées à l’État russe, le Canada a bloqué les transactions des banques russes et a appuyé le retrait de la Russie du système bancaire SWIFT. Ces sanctions ont eu pour effet d’empêcher l’entreprise STAS inc. d’être payée pour des contrats effectués en territoire russe. Cette situation met grandement à risque le fleuron régional, reconnu mondialement pour ses solutions de haute technologie dans le domaine de l’aluminium.

 

Plus tôt cette année, le député de Jonquière avait convié la direction de l’entreprise saguenéenne à une rencontre avec le ministère du Commerce international. Cet entretien avait permis de faire valoir les nombreux impacts des sanctions économiques et d’exiger la mise sur place d’un programme d’aide ciblé pour les PME québécoises affectées. Le Comité du commerce international de la Chambre des communes avait aussi étudié la question et invité le président de STAS à témoigner.

 

« STAS est un fleuron régional et national, doté d’une grande expertise dans le monde pour la fabrication et la commercialisation d’équipements destinés aux alumineries. Offrir du soutien à STAS pour traverser la crise induite par la guerre illégale en Ukraine, c’est aider une entreprise canadienne à sortir définitivement du marché russe et punir la Russie. Ottawa ne doit pas laisser tomber STAS! », conclut Mario Simard.

Jérémy Lemay

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