Les députés de Jonquière, Mario Simard, et de Lac-Saint-Jean, Alexis Brunelle-Duceppe, dénoncent la décision du gouvernement Trudeau d’amputer les montants pour le programme Emplois d’Été Canada de 350 332$ pour les organismes de Jonquière et de 400 850$ pour les organismes de Lac-Saint-Jean.
Cette coupure de financement, estiment les députés du Bloc Québécois, arrive à un bien mauvais moment, alors que les organismes et entreprises de la région ont des besoins criants en main-d’œuvre et tentent toujours de se remettre de la pandémie, tout en conjuguant avec une inflation galopante.
« C’est complètement inadmissible que le fédéral coupe dans le financement d’Emplois d’été Canada. Les organismes, les employeurs et les municipalités se sont empressés de s’inscrire au programme parce qu’ils en ont besoin. Actuellement, le financement accordé par le fédéral n’arrive même pas à couvrir la demande dans la région. Et on sait que dans certains cas, les organismes ne pourront pas tenir leurs activités prévues, parce qu’ils n’auront pas suffisamment de fonds. C’est inacceptable! », avise le député de Lac-Saint-Jean, Alexis Brunelle-Duceppe.
Selon les informations obtenues auprès du bureau de la ministre des Femmes, de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, responsable du programme, ces coupures seraient dues à la fin de montants spéciaux accordés dans le cadre de la pandémie. Le financement serait donc revenu au niveau prépandémique sans bénéficier d’une pleine indexation.
« La question qu’on doit se poser est pourquoi le gouvernement décide-t-il de mettre la hache dans le financement, alors que plus que jamais, le programme est nécessaire pour les organismes du milieu? En plus de permettre aux jeunes d’acquérir une importante expérience de travail, Emplois Été Canada est une mesure utile pour aider les organismes communautaires moins outillés pour embaucher une main-d’œuvre de plus en plus rare et exigeant à juste titre un salaire décent. Depuis plus de 3 ans, nous demandons une bonification et une indexation du programme, mais aujourd’hui, Ottawa répond en coupant radicalement alors que les attentes sont là! C’est un message négatif pour les régions du Québec et pour notre relève étudiante! », de conclure le député de Jonquière, Mario Simard.