Les députés bloquistes de la région, Alexis Brunelle-Duceppe et Mario Simard se sont indignés de la décision des libéraux, conservateurs et néodémocrates de joindre leurs voix, hier, afin de refuser au Québec et aux provinces un droit de retrait avec pleine compensation. Le Bloc Québécois a dénoncé cet affront à la compétence du Québec et à sa capacité à faire ses propres choix.
« Ottawa s’était lancé depuis quelques semaines dans une fronde sans précédent contre les compétences du Québec et des provinces, en annonçant une pléiade d’ingérences hors de ses juridictions dans le cadre du budget fédéral 2024. Il vient maintenant d’asséner le coup final en refusant de conférer un droit de retrait avec pleine compensation au Québec et aux provinces. C’est une nouvelle charge contre l’ensemble des premiers ministres du Québec, des provinces et des territoires qui réclamaient ce droit de retrait. Ottawa agit en souverain tout puissant en traitant le Québec et les provinces comme de vulgaires vassaux », a dénoncé Mario Simard.
Dans un ultime effort pour protéger la compétence du Québec, le Bloc Québécois proposait, dans un sous-amendement à la motion d’adoption du budget, de « respecter les champs de compétences du Québec et des provinces » en accordant « un droit de retrait avec pleine compensation au Québec et aux provinces », chose refusée par 285 voix.
« Logement, santé, infrastructures et Hydro-Québec, Ottawa imposera ses priorités dans la compétence du Québec, avec l’assentiment des grands partis fédéraux. Le fédéral agit ainsi contre la volonté des Québécoises et Québécois, dont 82% jugent que nos gouvernements devraient respecter leurs juridictions respectives. Hier encore, seul le Bloc s’est levé pour porter leur voix en Chambre » a déclaré Alexis Brunelle-Duceppe.
Devant ces attaques répétées contre la souveraineté de ses compétences, le Bloc Québécois a rappelé que Québec n’a qu’un choix : « celui de la pleine et complète souveraineté, pour être pleinement et réellement maître chez nous ».