À la suite du Sommet Aluminium de Rio Tinto, le 31 mars dernier, les élus bloquistes croient qu’il est urgent d’effectuer un suivi rigoureux sur les engagements d’investissement de Rio Tinto pour s’assurer d’un maximum de retombées économiques pour la région.  

 

« Le remplacement des vieilles cuves précuites est une occasion formidable pour accroitre notre filière des équipementiers et des fournisseurs. On peut facilement estimer le coût de production d’une cuve d’AP-60 à 3 millions de dollars. Si on fait le calcul rapide, c’est donc tout près de 300 millions dollars en retombées économiques pour les 96 cuves promises par Rio Tinto. Ce potentiel ne doit pas échapper à la région et au Québec. En ce sens il m’apparait urgent de développer un mécanisme de suivi rigoureux qui implique l’entreprise, les décideurs locaux et les acteurs socio-économiques de la région. Lors de leur Sommet aluminium, les intervenants de Rio Tinto ont laissé entendre qu’ils voulaient plus de discussions, de transparence et de partenariats avec les acteurs de la région. S’ils veulent passer de la parole aux actes, ils peuvent mettre en place une table de travail qui nous permettra de maximiser les retombées économiques des cuves AP-60 pour la région » a soutenu le député de Jonquière, Mario Simard 

 

Malgré une conjoncture favorable à l’investissement avec des prix de l’aluminium en hausse et des coûts énergétiques très bas, Mario Simard et Alexis Brunelle-Duceppe croient qu’il faut demeurer vigilant pour la suite des choses. Rappelons que Jean Simard le président de l’Association de l’aluminium du Canada a affirmé à de nombreuses reprises que les coûts de construction au Québec étaient trop élevés pour justifier des investissements dans les installations, ce qui fait craindre aux élus bloquistes que le remplacement des cuves se fasse aux bénéfices d’entreprises étrangères.  

 

« On apprend que Rio Tinto pense peut-être faire construire les cuves en Chine, un pays qui n’est pas nécessairement reconnu pour respecter les droits de la personne, encore moins les droits du travail. Si tel est le cas, non seulement il n’y aurait pas de retombés pour les équipementiers du Québec, mais ceux qui bénéficieraient de tel retombés sont peut-être complices d’exactions comme le travail forcé ou encore pire un génocide en cours au Xinjiang. Ne serait-ce que pour des questions morales, il me semble que le choix est simple et que les cuves doivent être faites au Québec » a conclu le député de Lac-Saint-Jean, Alexis Brunelle-Duceppe

Jérémy Lemay

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