Les députés de Jonquière et de Lac-Saint-Jean, Mario Simard et Alexis Brunelle-Duceppe, tracent un bilan positif d’une session chargée, tant à Ottawa qu’au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Ils soulignent leur contribution à la concertation régionale et aux enjeux prioritaires de la population, tels la pénurie de main-d’œuvre et le développement durable de nos richesses naturelles.
« Notre région est à la croisée des chemins en matière de développement des ressources naturelles. Durant les derniers mois, j’ai valorisé l’expertise et le potentiel verts des projets d’ici, en soutenant notamment le déploiement de l’hydrogène à Saguenay, l’utilisation du phosphate dans les batteries électriques et la sauvegarde d’un équipementier mondial de l’aluminium. Comme je m’y étais engagé, j’ai poursuivi le travail de rassemblement des acteurs des milieux forestiers et politiques en organisant le premier Forum Forêts et changements climatiques du Bloc Québécois. Je continuerai d’ailleurs d’exiger qu’Ottawa supporte adéquatement notre richesse renouvelable. Enfin, notre défense du modèle de concertation régionale dans l’industrie de l’aluminium a été un succès, alors que l’idée de mettre sur pied un observatoire indépendant est maintenant partagée par tous les paliers gouvernementaux. Nos efforts ont porté fruit et sont cohérents avec nos engagements! », a affirmé Mario Simard.
Le député de Lac-Saint-Jean a rappelé pour sa part que le travail sur le terrain doit toujours inspirer l’action des députés à Ottawa. « Je pense que le fil conducteur de notre engagement est depuis le début le travail d’équipe et la session parlementaire qui s’est conclue la semaine dernière l’a prouvé. Partout dans la région, la pénurie de main-d’œuvre est criante. Nous avons convié le milieu économique à la Grande rencontre sur la pénurie de main-d’œuvre. C’est pour cela que j’ai travaillé très fort pour permettre à de nombreux travailleurs étrangers de s’en venir chez PFR, à Girardville et Saint-Thomas-Didyme, ainsi que d’accueillir plusieurs étudiants étrangers qui feront des stages chez nous, au Cégep de Saint-Félicien, dans le domaine de la santé et des services pour nos aînés. De plus, j’ai talonné le ministre à de nombreuses reprises pour qu’il livre la marchandise dans le dossier des ressortissants ukrainiens, que la région commence à accueillir. En novembre 2021, on avait promis aux citoyens que la pénurie de main-d’œuvre, la forêt et l’aluminium seraient au cœur de notre action politique et c’est exactement cela que nous avons livré aux gens qu’on représente », a rappelé Alexis Brunelle-Duceppe.
Statistiques à l’appui
Reconnus comme des députés de terrain, les deux parlementaires ont aussi tenu à rendre public leur bilan parlementaire appuyé de chiffres. Mario Simard a révélé avoir pris la parole à 169 reprises au Parlement, et plus de 200 fois en comité. Alexis Brunelle-Duceppe, pour sa part, a enregistré 118 interventions au Parlement et plus de 600 en comité. « Notre devoir est de parler au nom des gens qui nous ont confié le mandat de les représenter. Nous avions promis de leur redonner leur voix à Ottawa et avons réussi », ont ajouté les bloquistes.
Un gouvernement déconnecté du Québec, une opposition forte à Ottawa
Selon les deux députés, le gouvernement Trudeau a officialisé son intention de s’attaquer à la loi 21, sur la laïcité de l’État, ainsi qu’à la loi 96, sur la protection du français.
« En déposant un projet de loi sur les langues officielles qui ne protège pas le français au Québec, mais plutôt le droit d’angliciser les milieux de travail fédéraux, les libéraux ont cautionné l’effritement du poids politique de la nation québécoise au Parlement canadien. C’est un choc de valeurs entre le Canada et le Québec. Le Bloc Québécois poursuivra son travail pour défendre et promouvoir les intérêts du Québec », a déclaré Alexis Brunelle-Duceppe.
« Si gouverner, c’est prévoir, la crise des passeports a tracé le portrait d’un caucus ministériel usé, qui peine à assurer des services de base aux Québécois. C’est un gouvernement incapable d’être proactif, qui préfère les coups d’éclat à la saine gestion des affaires de l’État. En plus, les libéraux semblent avoir menti aux Québécois et aux Canadiens sur les cibles de réduction des émissions de GES, ainsi que sur la mise en œuvre de la Loi sur les mesures d’urgence », a finalement dénoncé Mario Simard.