La semaine dernière les députés de Lac-Saint-Jean et de Jonquière, Alexis Brunelle-Duceppe et Mario Simard, ont exprimé de vives préoccupations quant à la sévérité de la crise qui ébranle l’écosystème médiatique québécois après l’annonce par TVA et le journal Le Quotidien de pertes d’emplois massives. En réponse à cette crise, les députés bloquistes en appellent aujourd’hui à une mobilisation régionale afin de trouver des solutions à long terme pour assurer la survie des médias d’information.
« Ce que nous souhaitons faire dans les prochains jours c’est contacter le plus d’élus et d’acteurs économiques possibles pour montrer au gouvernement à quel point l’heure est grave au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Nos médias jouent un rôle essentiel dans l’exercice de notre démocratie en relayant rapidement aux citoyens une information fiable et de qualité. Les revenus publicitaires qui financent leurs opérations sont en déclin depuis l’avènement des plateformes numériques et il y a urgence d’agir sans quoi c’est notre démocratie régionale qui en pâtira », précise Mario Simard.
« Face à Meta et aux autres géants du web qui boycottent les contenus de nos médias et veulent les affaiblir, la lutte est inégale. Non seulement C-18 et C-11 doivent être appliquées et les géants numériques doivent faire leur part, mais il faut plus. Le gouvernement peut et doit venir en aide aux médias afin qu’ils puissent traverser la crise jusqu’à ce que les effets des lois adoptées se fassent sentir. Il faut éviter que le paysage médiatique québécois ne se transforme en un désert aride », conclut Alexis Brunelle-Duceppe.
Concrètement, le Bloc Québécois réclame la création d’un fonds d’urgence de 50M$, soit l’équivalent sur trois mois de la portion des revenus issus de la mise en place de C-18, estimés à environ 200M$. Cette période de trois mois correspond au début du blocage de Meta des contenus issus des médias québécois et canadiens.