Le député de Jonquière et porte-parole du Bloc Québécois en matière de Ressources naturelles et d’Énergie et aux Affaires intergouvernementales, Mario Simard, et le député de Lac-Saint-Jean, Alexis Brunelle-Duceppe, ont pris part à la grande marche des travailleuses et travailleurs du secteur forestier qui se tenait à Saint-Félicien plus tôt aujourd’hui. Ils dénoncent les menaces d’Ottawa d’imposer un décret dans un dossier relevant de Québec dans le but de faire oublier l’approbation récente de projets gaziers et pétroliers qui nuiront à la biodiversité marine.
« Steven Guilbeault veut écoblanchir sa réputation parce qu’il vient d’approuver un projet de 3 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié produit par fracturation qui perturbera la survie de 17 espèces de mammifères marins selon l’étude d’impact, dont 10 désignées en vertu de la Loi sur les espèces en péril. Ottawa doit cesser d’utiliser la Loi sur les espèces en péril comme une épée de Damoclès au-dessus de l’Assemblée nationale du Québec et des communautés forestières, alors que les solutions sont connues et le gouvernement du Québec dévoilera une stratégie concertée issue des consultations rigoureuses. Nous sommes clairs : il faut diminuer la pression sur la ressource forestière et une meilleure transformation pour créer de la richesse! », a déclaré Mario Simard.
Depuis 1 an, les députés du Bloc Québécois ont mené une tournée des représentants d’organisations environnementales, des spécialistes universitaires et des travailleurs engagés dans la protection du caribou forestier. Le porte-parole en matière de Ressources naturelles attend également les conclusions de la consultation menée par l’Observatoire régional sur la forêt boréale.
« Nous venons d’apprendre que le projet extracôtier Bay du Nord approuvé par Guilbeault en 2021 pourra produire 1 milliard de barils de pétrole en plein cœur d’un écosystème marin vulnérable. Ottawa est poursuivi par l’organisme fondé par le ministre de l’Environnement. On voit clair dans l’ingérence du fédéral dans l’industrie forestière québécoise : c’est le secteur des ressources naturelles le moins soutenu par le gouvernement, mais c’est celui qui est utilisé pour redorer son image internationale. Laissez le Québec travailler! », conclut Alexis Brunelle-Duceppe.