Les députés du Bloc Québécois de la région, Mario Simard et Alexis Brunelle-Duceppe, dénoncent les techniques d’obstruction des conservateurs qui retardent et bloquent l’adoption du projet de loi visant la protection de la gestion de l’offre lors de négociations commerciales internationales. Comme le chef conservateur est de passage dans la région aujourd’hui, les députés Simard et Brunelle-Duceppe lui demandent de se prononcer clairement sur ce projet de loi, est-il en faveur ou contre? Est-ce que Richard Martel est capable de garantir à Daniel Gobeil, Président des Producteurs de lait du Québec, que sa formation politique ne retardera pas l’adoption de ce projet de loi essentiel au milieu agricole québécois?
« L’adoption de ce projet de loi est non seulement nécessaire, mais urgente. Le système de gestion de l’offre a été mis à mal dans trois accords commerciaux consécutifs avec l’Europe, les États-Unis, le Mexique et dix pays de la zone Pacifique, et doit être protégé rapidement. Mais que font les conservateurs? Ils bloquent l’adoption et ne démontrent aucun respect du processus démocratique. Ils prétendent appuyer le milieu agricole lorsqu’ils sont en sa présence, mais manœuvrent pour retarder l’adoption du projet de loi. Nous leur demandons de cesser ces méthodes et de respecter le processus normal de cheminement d’un projet de loi », a plaidé Mario Simard.
Une large majorité des députés conservateurs et leur chef, Pierre Poilievre, ont voté en faveur du projet de loi lors du vote en deuxième lecture, le 8 février dernier.
« En Chambre, tous les députés conservateurs du Québec se sont levés pour appuyer C-282, mais en comité, ils laissent leurs collègues conservateurs de l’Ouest faire la pluie et le beau temps. C’est de l’hypocrisie, d’autant plus qu’une bonne part des comtés conservateurs québécois sont très agricoles. Il est encore temps de mettre de côté la petite politique afin d’agir concrètement pour changer les choses et assurer la survie de notre modèle agricole. Notre main est tendue : c’est maintenant aux conservateurs de revenir à la raison et de se réengager en faveur du milieu agricole québécois », a conclu Alexis Brunelle-Duceppe.
