Malgré les difficultés liées à l’administration du programme en temps de pandémie, 101 projets ont pu être financés dans la circonscription de Jonquière grâce au programme Emploi d’été Canada, annonce le député bloquiste Mario Simard.
En effet, 276 emplois ont été créés pour les étudiants de la région, ce qui représente un investissement total de 1 099 940 $. Il s’agit donc d’une augmentation de 141 194 $ comparativement à ce qui avait été octroyé les années précédentes afin de répondre aux besoins découlant de la crise sanitaire.
Pour le député de Jonquière, ce bilan représente une bonne nouvelle pour la circonscription. « En raison de la COVID-19, la situation était particulièrement critique pour de nombreux organismes. Sans coup de pouce financier, plusieurs n’auraient pas pu poursuivre leurs activités durant la période estivale », indique Mario Simard tout en rappelant que l’enveloppe dédiée au programme a dû être augmentée en raison de la crise. « Les besoins étaient criants! Heureusement, les modifications apportées au programme ont permis à notre équipe d’être proactive et de proposer de nouvelles candidatures d’organisations, même si elles n’avaient pas fait de demande en février dernier », poursuit le député de Jonquière.
Une faille dans le traitement des demandes
L’élu bloquiste déplore toutefois certains problèmes liés à l’administration du programme qui ont causé de nombreux inconvénients pour les organismes.
À cet effet, il évoque notamment l’important retard dans les délais de réponses aux demandeurs. « En temps normal, les organismes savent s’ils auront droit ou non à une subvention dès le mois d’avril. Cette année, on attendait parfois encore des réponses en juillet! », rappelle Mario Simard. « Bien sûr, le contexte était exceptionnel, mais il faut comprendre que c’était un non-sens pour de nombreux employeurs, comme les agriculteurs, qui doivent normalement recruter au début de l’été et non en pleine période des récoltes », martèle le député bloquiste.
Pour un meilleur financement du programme
Par ailleurs, le député Simard insiste aussi sur la nécessité de rehausser le financement du programme et rappelle que l’enveloppe dédiée à son financement n’a pas été indexée depuis plusieurs années. « Cette année, malgré l’augmentation pour répondre à la crise, certains besoins n’ont pas pu être comblés. Dans plusieurs cas, il aurait été souhaitable de pouvoir subventionner des emplois sur de plus longues périodes », indique Mario Simard.
Pour le député du Bloc Québécois, l’enveloppe de cette année doit servir de précédent et être considérée, pour l’avenir, comme le seuil minimal requis. « Durant la pandémie, on a pu répondre à la majorité des demandes, mais c’est aussi grâce au fait que plusieurs organisations, comme des festivals, ont eu à se désister », souligne Mario Simard. « Un jour, la vie normale va reprendre son cours et ces organisations pourront déposer de nouvelles demandes. Il est donc important de pérenniser et indexer annuellement l’enveloppe dédiée au financement », conclut le député de Jonquière.
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