Les députés de Lac-Saint-Jean et de Jonquière, Alexis Brunelle-Duceppe et Mario Simard, croient que la création d’un observatoire national indépendant sur l’aluminium est plus que jamais nécessaire pour documenter et suivre les tendances dans l’industrie de l’aluminium. 

 

Les récentes analyses des anciens cadres d’Alcan publiées dans les médias régionaux quant au respect des engagements entre le gouvernement du Québec et la multinationale démontrent clairement la nécessité de mettre en place un Observatoire indépendant sur l’aluminium. La Table de concertation régionale sur le développement de l’aluminium avait d’ailleurs formulé cette demande l’an dernier.

 

Cet outil d’information pour les décideurs publics permettrait d’assurer l’équilibre entre la mise en valeur du potentiel énergétique de notre région et les retombées économiques pour le Québec.

 

« Ce dont on est témoins dans les derniers jours, c’est de la nécessité de mettre sur pied un tel outil, afin de disposer des informations nécessaires à la prise de décisions dans tout ce qui touche l’aluminium et ceux qui la produisent. Le rapport de force, entre la grande entreprise et la société civile, n’est pas égal présentement. J’enjoins les élus de notre région à faire preuve de courage pour concrétiser la mise sur pied d’un observatoire », martèle le député de Jonquière, Mario Simard, qui rappelle que ce genre d’institution existe déjà pour d’autres milieux, comme l’aéronautique et l’aviation civile.

 

« J’ai fait le tour du lac cette semaine et j’ai constaté de visu à quel point nos communautés peuvent être affectées par les activités de Rio Tinto. Mais surtout, j’ai constaté comment, collectivement, nous sommes dépourvus de moyens de veiller à une bonne cohabitation avec la multinationale. Que ce soit pour la gestion des ressources hydrauliques ou pour suivre l’application des ententes auxquelles la compagnie doit se conformer, en investissements ou en emplois, force est d’admettre que la plupart du temps on doit se fier à ce qu’on nous dit. C’est problématique », lance le député de Lac-Saint-Jean, Alexis Brunelle-Duceppe.

 

Une concertation nécessaire

 

Les députés sont catégoriques : seule la pression exercée par l’ensemble des élus, syndicats et citoyens permettra de faire bouger les choses.

 

« Madame Laforest a refusé l’invitation à siéger sur la Table tout comme Richard Martel et les députés caquistes. En tout respect, nous leur demandons de venir nous rejoindre à la Table de concertation, comme la majorité des élus municipaux l’ont déjà fait, afin de rééquilibrer le rapport de force et de faire pencher la balance en faveur d’un observatoire. C’est une question de justice pour les gens que l’on représente », concluent les élus bloquistes.

Simon Lespérance

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