Les députés de Lac-Saint-Jean et de Jonquière, Alexis Brunelle-Duceppe et Mario Simard, ont dressé le bilan d’une session chaotique, mais néanmoins productive pour les bloquistes qui, en agissant de manière responsable, ont réussi à porter les priorités des Québécois à l’avant-plan, notamment en matière d’immigration, coût de la vie et environnement.
Selon eux, ce bilan démontre qu’au-delà de toute partisanerie ou calcul électoral, le Bloc Québécois est demeuré fermement arrimé au mandat que leur ont confié les Québécois et Québécoises : porter les demandes et priorités du Québec à Ottawa de façon efficace et responsable.
« Nous avions choisi cet automne de baser notre action parlementaire sur le thème « Responsables! » parce que nous constations que les Québécois étaient inquiets devant diverses crises, telles la hausse du coût de la vie et les impacts des changements climatiques vécus cet été. Nous avons choisi d’être en mode solution pour les Québécois plutôt que d’attiser leurs inquiétudes. Nous avons porté les demandes et priorités du Québec dans un Parlement déconnecté des priorités des Québécois et prompt à la partisanerie. Le Bloc a fait ses devoirs et ses leçons. Nous n’étions ni des chouchous du professeur à l’avant de la classe, ni des élèves turbulents à l’arrière de la classe, mais nous avons agi en bon élève au centre de la classe et nous sommes demeurés centrés sur les enjeux importants pour le Québec. Notre attitude responsable a payé, puisque nos dossiers ont remarquablement avancé et je pense qu’on a effectivement bien fait le travail », signale Mario Simard.
« En matière d’immigration par exemple, nous avons obtenu que la Chambre reconnaisse à l’unanimité que les cibles d’immigration soient liées à la capacité d’accueil du Québec, et que le gouvernement revoie ses cibles dès 2024. N’oublions pas qu’Ottawa doit aussi 460 millions au Québec pour les demandeurs d’asile. Les gens qui viennent chez nous ont besoin de garderies, de soins et de services et ça ne peut se faire sur le bras du Québec qui reçoit la moitié des demandeurs d’asile de tout le Canada. Ottawa doit nous rembourser », rappelle Alexis Brunelle-Duceppe. « Un évènement d’une tristesse sans nom a marqué la session et c’est celui de la guerre Israël-Hamas. Nous l’avons abordé avec une diplomatie responsable en déposant un projet de loi pour éliminer l’exemption religieuse pour les propos haineux afin de diminuer les tensions que cette guerre a créées au Québec. Nous reviendrons sur cet enjeu », ajoute le député bloquiste.
Économie, environnement et crise de l’information
Parce que le pouvoir d’achat des Québécois est mis à dure épreuve et qu’ils n’en finissent plus de se serrer la ceinture, le Bloc Québécois a rallié l’unanimité de la Chambre pour demander à Ottawa d’en faire plus pour lutter contre l’insécurité alimentaire qui afflige plus de 800 000 Québécois.
« La misère, c’est aussi celle des gens qui n’ont pas de toit et celle des aînés, à qui nous devons tout, mais qui sont trop nombreux à manquer de l’essentiel. C’est pourquoi en matière de logement, nous avons talonné Ottawa pour qu’il transfère sans conditions les 900 millions dus au Québec. On peut être fiers aussi, parce que nous avons remporté une longue bataille qu’on avait beaucoup à cœur en réussissant à faire un grand pas en avant en faveur de la pension de la vieillesse pour tous les aînés. On pourra enfin tirer un trait sur l’injustice d’Ottawa qui avait exclu les 65 à 74 ans de la hausse de la pension », se réjouit Brunelle-Duceppe.
Les bloquistes rappellent d’ailleurs que l’économie du Québec repose en large partie sur ses milliers de PME, ce pourquoi le Bloc Québécois s’est d’emblée rangé à leurs côtés dans le dossier du Compte d’urgence (CUEC). Les bloquistes ont également initié une véritable mobilisation régionale pour la bonification du programme Emploi été Canada, en soutien aux entreprises et organisations du Saguenay–Lac-Saint-Jean qui doivent composer avec la pénurie de main-d’œuvre et l’inflation.
La COP28 sur le climat se concluait mardi dernier, confirmant une fois de plus les affinités pétrolières du gouvernement fédéral et ses difficultés à s’affranchir des énergies fossiles. « Tandis qu’Ottawa persiste à soutenir cette industrie polluante, le Bloc Québécois est le seul parti à lutter contre les changements climatiques et à dénoncer les énormes subventions aux pétrolières. Plutôt que de soutenir les énergies fossiles, Ottawa devrait épauler la filière québécoise de l’énergie propre et marquer ainsi des points pour atteindre ses objectifs climatiques », avise Simard.
Outre l’enjeu climatique, la fin de la session parlementaire fut marquée par les centaines de suppressions de postes liées à la crise des médias et de l’information qui touche d’une façon particulière le Québec et la région. Alors que l’accès à l’information et à la culture en français risquent d’être sérieusement compromis par la crise actuelle, Simard et Brunelle-Duceppe ont rapidement démontré leur soutien aux travailleuses et travailleurs du milieu de l’information et ont lancé une mobilisation, à la recherche de solutions pour protéger les médias régionaux. Le Bloc Québécois a notamment réclamé d’Ottawa une aide financière d’urgence pour soutenir les médias. Celle-ci est actuellement discutée avec le gouvernement du Québec.
Au service du Québec et du Saguenay-Lac-Saint-Jean
« Pendant que d’autres formations politiques gaspillent leur temps de glace pour claironner leurs slogans en vue d’une élection qui n’aura lieu qu’en 2025, on est à notre affaire et nos enjeux avancent » ajoute le député de Jonquière.
« Pour cette crise comme pour tous les dossiers où les intérêts des Québécoises et des Québécois sont en jeu, l’équipe du Bloc Québécois se mobilise. On ne s’en pète pas les bretelles, parce qu’en fait, ce n’est pas le Bloc qui fait des gains, c’est le Québec qui fait des gains! Et on va continuer de faire le travail! », conclut Alexis Brunelle-Duceppe